mercredi 20 mars 2013

Parce qu'il faut bien y croire !... Salade de fin d'hiver - riz rouge, fenouil, feta et graines germées...





Parce que malgré la pluie de ces derniers jours, l'air est néanmoins chargé de prommesses...
Parce que les giboulées de mars, c'est quand même un signe !
Parce que les oiseaux chantent à nouveau le matin avec un je ne sais quoi de guilleret...
Parce que les prunus de la rue d'à côté s'ornent de petites fleurs rosées...
Parce que les cerisiers japonais eux aussi s'épanouissent là-bas, je le sais !...

... alors le printemps est pour bientôt, vraiment, il faut y croire !...



Et pour conjurer cet hiver qui renâcle à s'effacer, une petite salade pleine d'énergie et de croquant !







Les ingrédients pour une salade-repas pour 2 personnes :
  * 140g de riz rouge (le mien vient de camargue...),
  * 2 bulbes de fenouil moyens,
  * 100g de feta,
  * 1 poignée de graines germées d'un mélange de radis,
  * 1 poignée de graines germées de haricots mungos,
  * 1 poignée d'amandes effilées légèrement toastées,
  * 1 bonne cuillère à soupe de graines de tournesol,
  * le jus d'un demi citron,
  * huile d'olive,
  * vinaigre balsamique blanc,
  * sel et poivre du moulin.








Faire cuire le riz rouge selon les indications - en général une trentaine de minutes - dans de l'eau bouillante salée. A la fin de la cuisson, verser le riz dans une passoire, le passer sou l'eau froide et l'égoutter avec application puis laisser refroidir au fond d'un saladier.
Faire revenir les amandes effilées à sec dans une poêle chaude jusqu'à ce qu'elles soient légèrement colorées.
Préparer l'assaisonnement en mélangeant le jus d'un demi citron, deux cuillères à soupe (pas trop remplies) d'huile d'olive et la même quantité de vinaigre balsamique blanc, le sel et le poivre selon votre goût.
Une fois le riz refroidi, émietter la feta au dessus du saladier, ajouter le fenouil émincé, les graines de tournesol, assaisonner et mélanger le tout.
Disperser les graines germées et les amandes effilées sur la salade et rectifier l’assaisonnement si nécessaire...


Nous on l'a dégustée avec un œuf de canette cuit au plat et  bien crémeux déposé dessus...








Alors, si les cannettes pondent et que les abeilles butinent, c'est bien le printemps non ?!

      ... est-ce que je vous raconte ça moi, comme dirait Dorian...






vendredi 15 mars 2013

Histoire sans paroles*...










Quand même, je vous donne mon adaptation de cette recette* qui est un pur délice :

   * environ 200g de farine T65
   * 1/2 sachet de levure chimique
   * 40g de beurre aux cristaux de sel - ou demi sel
   * 1 petit oeuf
   * 25g de sucre roux
   * 1 cuillère à café d'extrait de vanille
   * le zeste d'un demi citron bio ou non traité
   * le zeste d'une demi orange bio ou non traitée
   * 1 bouchon de rhum ambré
   * sucre glace


Dans un grand saladier battre à la fourchette l’œuf, le sucre et le beurre fondu tiédi puis rajouter le rhum, la vanille et les zestes.
Tamiser ensemble la farine et la levure et verser une partie de ce mélange à la première préparation en continuant de battre à la fourchette.
Lorsqu'une boule commence à se former, transvaser le reste de farine et la pâte sur un plan de travail et pétrir jusqu'à ce que la pâte soit homogène et non collante, cela est assez rapide et il est possible qu'il vous reste un peu de farine...n'insistez pas et emballer la pâte dans un torchon, laisser reposer 30 minutes au moins.

Étaler ensuite la pâte sur votre plan de travail fariné et des couper des bandes pas trop larges - avec une roulette à roue crantée c'est plus joli !

Jeter les bandes dans l'huile de friture chaude et ne pas oublier de tourner les bugnes pendant la cuisson dès qu'elles sont bien gonflées.
Les déposer au fur et à mesure sur du papier absorbant puis, lorsqu'elles ont refroidi, les installer dans un plat et saupoudrer généreusement de sucre glace.



* il y a aussi des histoires "Sans titre",
* recette d'Yvan Cadiou trouvée sur le dernier magazine Naturalia,
* carte postale Anémones de Caroline Briel commandée sur son shop...





dimanche 3 mars 2013

Le gigot de sept heures et les financiers au thé vert...






Tiens, un petit tour par ici avec deux recettes faciles et néanmoins délicieuses qui vont nous régaler ce dimanche...


 Le gigot de sept heures, je l'ai découvert il y a peu après en avoir beaucoup entendu parler et c'est grâce au livre de Katie Quinn Davis que j'ai décidé de me lancer.
...la cuisson prolongée à four doux donne une chair tendre qui se délite sans même avoir besoin d'être coupée, un régal !
...néanmoins, l'idée d'envelopper un beau gigot d'agneau soigneusement choisi dans du papier d'aluminium me laissait dubitative - le choix du contenant ne me paraissait pas très sain - j'ai donc opté pour un gigot d'agneau désossé et l'utilisation d'une cocotte en fonte et le résultat est à la hauteur de mes espérances !
Le plus, c'est de pouvoir déposer au fond de la cocotte un tapis de légumes de votre choix qui vont lentement parfumer la viande pendant les sept heures de cuisson - et puis aussi, c'est vraiment une recette de flemmarde : peu d'efforts pour beaucoup d'effet, idéale si vous avez des invités  !!







Verser un filet d'huile d'olive au fond d'une grande cocotte en fonte puis déposer 4 à 5 gousses d'ail rose ou violet en chemise, deux oignons émincés, deux belles carottes coupées en tranches fines, deux petits morceaux de gingembre épluché - avec simplement de belles cébettes fraiches émincées c'est délicieux aussi - puis verser 2 cuillères à soupe de tamari et environ 30cl de bouillon de légumes pour avoir un fond humide (j'ai utilisé du bouillon Ariaké à défaut de bouillon fait maison à portée de main).
Rajouter quelques grains de poivre entiers ou un mélange de baies entières puis mélanger le tout.
Déposer ensuite un demi bouquet de coriandre sur ce tapis de légumes et installer le gigot d'agneau sur le dessus.
Saler et poivrer la viande... éventuellement on peut pratiquer des entailles dans la chair et y glisser des demi gousses d'ail épluchées pour encore plus de saveur...
Fermer la cocotte avec son couvercle et enfourner (four froid) pour sept heures de cuisson Th 4/5 soit environ 140°C.
Surveiller quand même un peu -  au bout de quatre heures, retourner le gigot pour que le dessus ne soit pas trop sec et rajouter une dose de bouillon, répéter encore une fois cette opération si vous jugez qu'il n'y a pas assez de jus et que la viande vous semble trop sèche.
Servir avec des pâtes mélangées au jus et aux légumes de cuisson...




Pour les financiers au matcha j'ai utilisé la recette de Mélopapilles que vous trouverez ici...

Les miens sont ronds, je n'ai toujours pas de moule adapté pour de "vrais" financiers... la recette est néanmoins elle aussi simple et délicieuse... quand au goût du matcha, il m'avait vraiment manqué !






Pour une vingtaine de financiers traditionnels - ou ici douze empreintes à muffin - il vous faudra : 50g de farine, 50g de poudre d'amande, 150g de sucre (sucre glace pour moi), 2 cuillères à café de thé vert Matcha, un peu de vanille en poudre, une pincée de sel, 4 blancs d'oeufs, 75g de beurre.

Faire fondre le beurre dans une petite casserole jusqu'à obtenir une coloration noisette puis laisser tiédir.
Beurrer généreusement les moules choisis.
Rassembler tous les ingrédients secs dans un saladier puis rajouter les blancs d’œufs non battus et bien mélanger avec un fouet. 
Rajouter le beurre tiédi et mélanger encore jusqu'à obtention d'une pâte homogène.
Verser dans les moules et faire cuire 15 à 20 minutes  - four chaud, 200°C.
Démouler dès la sortie du four.





...déguster en fermant les yeux et en vous imaginant là bas...
            ...oui, assis(e) au soleil, juste là, à contempler la beauté de ce jardin et à savourer la douceur ineffable qui se dégage de ce merveilleux temple...





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