vendredi 25 octobre 2013

La fin des haricots... et pourtant, pourtant*...




Mes passages se font rares sur ce blog ces derniers temps - (non non je ne cherche pas à me faire désirer, loin de là !) - et les recettes encore plus, c'est vrai...


C'est que derrière les pages de ce blog - comme chez vous d'ailleurs - la vie s'agite (ou parfois stagne !) et prend le pas sur le désir et l'énergie de publier.
Et puis il y a aussi du changement dans la cuisine de la maison - non pas de l'ordre de travaux quelconques mais  plutôt d'une petite révolution - révélation ?! - végétarienne...
Difficile d'écrire et de donner à voir de nouvelles recettes lorsque l'on tâtonne soi même et que l'on est à la recherche d'une nouvelle voie culinaire que l'on voudrait à la fois goûteuse, équilibrée et esthétique...










Absolument rien d'extraordinaire ni d'innovant dans cette recette néanmoins - plutôt un bon vieux classique dont on voudrait profiter encore une fois avant que ce soit vraiment la fin des haricots frais et des tomates de saison...

La sauge remplace ici avantageusement le basilic qui a embaumé les plats de l'été - et c'est finalement le regard qui change lorsque les légumineuses viennent prendre la place des protéines d'origine carnée...








La recette est simplissime et se passerait presque de mots, je vais donc faire court :

Il vous faudra pour un repas pour 2 personnes (et qu'il en reste !) : 1 kg de haricots Borlotti, 3 gousses d'ail (ici de l'ail rose de Lautrec, mon préféré), 1 oignon doux, 3 belles tomates, un bouquet de feuilles de sauge fraîche, de l'origan séché, sel, poivre, piment d’Espelette, huile d'olive.

Dans une grande cocotte, faire revenir rapidement l'ail haché et l'oignon émincé dans une généreuse cuillère à soupe d'huile d'olive - ne pas laisser dorer - puis rajouter les tomates coupées en dés, laisser mijoter 5 minutes à feu moyen en rajoutant le poivre, le piment d’Espelette, l'origan et quelques feuilles de sauge.
Enfin, ajouter les haricots écossés et rincés, bien remuer puis rajouter de l'eau à hauteur et laisser cuire 1 heure à couvert - attendre la fin de la cuisson pour saler  et rectifier l’assaisonnement.
A la fin de la cuisson, une fois le feu éteint, déposer 2 jolies branches de sauge sur les haricots et fermer la cocotte, elles vont continuer à infuser et parfumer son contenu.

Pour ma part j'aime beaucoup déguster cette recette froide en été et plutôt tiède que chaude en ce moment... à vous de voir...








Alors, en attendant de proposer ici de vrais plats complets végétariens, un petit tour de certaines recettes grâce auxquelles je fais quelques pas de plus - sur des blogs de tendance veggie que j'affectionne particulièrement :

  * des falafels tout vert chez Green Kitchen Stories,
  * des sobas dans tous leurs états chez Love and Lemon,
  * des gyozas à tomber chez The First Mess (mais absolument tout est à tomber chez elle !),
  * des salades colorées et énergisantes chez  My New Roots,
  * du tofu qui fait enfin envie chez Sprouted Kitchen et 101 Cookbooks...



...et puis un conseil de lecture - le dernier livre de Clémence Catz sorti ce mois ci aux éditions La Plage - je viens juste de le trouver au salon Artémisia de Marseille et il m'a l'air très prometteur !





Et vous qui passez par ici, peut être que le végétarisme ou le véganisme vous a déjà conquis(e) - à moins que vous aussi soyez en cours de "conversion" ?!
Votre témoignage, votre avis, vos conseils et suggestions sont les bienvenus !




  *et pourtant, pourtant...  est déjà le titre d'un précédent article parlant aussi de changement et d'évolution mais fait surtout référence à un magnifique haiku du poète japonais Kobayashi Issa que j'affectionne particulièrement...






lundi 7 octobre 2013

Les Croqueurs de Pommes...





Ce week-end, l'association des Croqueurs de Pommes ouvrait les portes de son verger de Puyricard au public - l'occasion de se promener au milieu des arbres, d'en savoir davantage sur ce groupement de bénévoles... et de ramener de belles pommes bien sûr !








L'association des Croqueurs de Pommes est une association nationale qui se divise en quelques 60 sections dont celle de Provence-Alpes-Côte d'Azur -  celle-ci se nomme "Li vieil pero".

Forte de 280 adhérents, cette équipe se consacre à la recherche et à la sauvegarde des variétés fruitières anciennes - pommes, poires, abricots, cerises, pêches, figues, amandes - de la région.

Comme il est précisé dans leur présentation, " il s'agit là de pallier les excès générés par les règles du marché qui concentrent la production fruitière sur quelques variétés répondant aux critères commerciaux du moment, en entrainant inexorablement la disparition de tout un patrimoine fruitier.
Cette diversité des variétés de fruits anciennes et locales est une grande richesse; en plus de leur saveur souvent originale, ces variétés de fruits sont adaptées au terroir et au climat et par conséquent, sont naturellement plus résistantes que les variétés commercialisées.
Elle nécessiteront peu ou pas de traitement alors que les variétés commercialisées en recevront plusieurs dizaines avant d'arriver sur nos tables."







Chaque mardi, les membres de l'association se retrouvent sur le verger de sauvegarde de Puyricard - près d'Aix en Provence - pour planter, greffer, entretenir et multiplier les variétés anciennes retrouvées.
C'est ainsi que les anciens ou les plus initiés transmettent leur savoir arboricole par l'intermédiaire d'ateliers pratiques et de conférences ouvertes aux adhérents.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur cette association et trouver la section proche de chez vous, rendez-vous sur leur site.









Merci à eux de préserver cette si précieuse biodiversité tellement menacée par le monopole des firmes agro-alimentaires et de nous permettre de découvrir les nombreuses saveurs de tous ces fruits produits avec savoir, amour et naturel !