dimanche 26 août 2012

En attendant la rentrée - Crumble rustique mi-figues... mi-pêches...








Fin août, début septembre -  tiens, c'est le titre d'un joli film d'Olivier Assayas si je me souviens bien !  -  est toujours une drôle de période pour moi qui ne suis pas juillettiste et encore moins aoûtienne... 
Exaspérée par la chaleur qui nous terrasse depuis trop longtemps dans le sud (je ne suis définitivement pas de tempérament méditerranéen), en attente quasi désespérée de vacances qui tardent à venir, je vois se profiler l'excitation d'une rentrée à laquelle je ne participerai même pas puisque je serai enfin partie... d'où mon humeur mi-figue, mi-raisin...


Ce crumble quant à lui marrie avec plaisir les pêches de l’été et les figues que j'associe plutôt à l'automne, mais que l'on trouve de plus en plus tôt j'ai l'impression...
J'ai donc sauvé quelques délicates pêches blanches elles aussi accablées par la chaleur de ma cuisine, des figues mûres à point qui réclamaient un peu de répit dans le frigo et d'autres pêches - de vigne celles-là - que j'aime autant pour leur goût que pour leur couleur rosée magnifique... et oui, j'ai osé allumer le four...







Pour le crumble, j'ai emprunté le "topping" à Heidi Swanson de 101 cookbooks - un savoureux mélange de flocons d'avoine et de pignons toastés et j'ai choisi une farine rustique type Graham ainsi qu' un sucre de canne brut, le muscovado - la recette originale se trouve ici...


Les ingrédients sont donc : 

* 4 petites pêches blanches,
* 3 ou 4 pêches de vigne (à vous de voir selon leur grosseur),
* 8 à 10 jolies figues violettes,
* 2 cuillères à soupe de sucre muscovado.

et pour le "topping" :
** 90g de farine Graham - vous pouvez la remplacer par de la farine de blé intégrale rehaussée d'un peu de son de blé,
** 60g de sucre muscovado,
** 70g de pignons de pin,
** 70g de petits flocons d'avoine,
** 80g de beurre doux.









Dans un saladier pas trop grand (car il devra rentrer dans votre congélateur), mélanger la farine, les flocons d'avoine, le sucre et les pignons de pin que vous aurez légèrement toastés à la poêle puis rajouter le beurre fondu et mélanger avec une fourchette pour que tous les éléments s'imprègnent du beurre.
Filmer le récipient et placer 10 minutes au congélateur.
Pendant ce temps, laver les figues et les pêches, peler ces dernières et couper les fruits en dés puis les déposer dans un plat allant au four, saupoudrer de sucre et mélanger.
Faire préchauffer le four Th 7.
Sortir le topping du froid et l'émietter sur les fruits de façon uniforme puis enfourner pour 30 à 40 minutes en surveillant bien vers la fin de la cuisson car la couverture a tendance à brunir rapidement.

A déguster tiède ou froid selon la température ambiante de chez vous - pour ma part je l'adore sorti du frigo le matin pour accompagner mon café -  car il faut bien trouver un motif aimable pour se lever à 5h et affronter une dernière semaine de boulot !






    Sur ce, je file potasser le programme de la rentrée littéraire car je peux au moins y participer à celle-là  -   ah, mon impatience de lectrice devant "Les lisières" d'Olivier Adam !...  "Oh..." le denier Philippe Djian !... et quel beau titre que celui choisi par Serge Joncour pour son nouveau roman intitulé "L'amour sans le faire" ... tiens, comme il a l'air inspiré le dernier opus ("L'ardeur des pierres") de Céline Curiol écrit à Kyoto pendant sa résidence à la villa Kujoyama !... etc...etc...


Et vous, quels sont vos motifs de réjouissance - ou de crainte - pour cette rentrée ? Vous laisse-t-elle aussi ambivalent(e) et partagé(e) que moi ?!





mercredi 15 août 2012

... en pente douce...





























Les vacances approchent doucement...
Les petits poivrons marseillais du balcon sont presque prêts à être cueillis...
La chaleur est toujours aussi accablante ici...
Je reviens bientôt avec une jolie recette !




vendredi 3 août 2012

Sur un air de panzanella...








Allez, une recette simple et savoureuse à déguster très fraîche - ce qui est plutôt bienvenu en ce moment - issue de la "cucina povera"c'est à dire de la cuisine pauvre italienne.

La panzanella est une recette de salade traditionnelle originaire de Toscane utilisant comme base du pain rassi "mouillé" - dont vous pouvez lire un historique très intéressant sur cette page...

On n'entend pas beaucoup parler de panzanella en France je trouve - et c'est bien dommage ! - par contre les blogueuses anglo-saxonnes semblent en raffoler et offrent de délicieuses variantes comme ici et chez Smitten Kichen, ainsi qu'une version sublime (forcément sublime comme tout ce qu'elle fait......) chez Katie Quinn Davies  avec des câpres et même une recette sucrée aux fraises chez Heidi Swanson...


 Les ingrédients de base pour cette recette sont : du pain rassi ( utiliser du pain au levain pour une meilleure tenue et davantage de goût) - pour ma part j'ai utilisé du pain aux olives - de l'oignon cru, du concombre (mais pas dans la mienne), des tomates, de l'huile d'olive et du vinaigre de qualité...

Ma panzanella à moi est plus intuitive et ne respecte pas tout à fait la recette originelle mais l'esprit y est je pense...







Les ingrédients pour deux personnes (salade repas) :

  * du pain au levain rassis (ou presque...),
  * 1 oignon rouge,
  * 3 très grosses tomates ou plusieurs petites ( l'essentiel est qu'elles soient bien charnues),
  * quelques feuilles de basilic,
  * un morceau de pecorino pepato (ou du parmesan si vous préférez),
  * huile d'olive,
  * vinaigre de xérès,
  * sel et poivre du moulin.


Dans un saladier à fond plat, disposer des morceaux de pain pas trop gros (tranches fines déchirées en 2 ou 3 selon leur taille).
Disposer l'oignon émincé sur le pain puis les tomates coupées en tranches fines, parsemer de feuilles de basilic émincées, saler, poivrer puis verser sur le tout 3 cuillères à soupe de vinaigre et 2 d'huile d'olive.
Recouvrir la salade avec un film alimentaire et réserver au moins deux heures au frais.
Normalement il faut légèrement imbiber les tranches de pain avec de l'eau vinaigrée mais je préfère laisser le jus des tomates mêlé à l’assaisonnement imbiber "naturellement" le pain et si les tomates sont bien juteuses je trouve que cela suffit.
Au bout de ce temps, sortir le saladier du frais, remuer la préparation et regarder si le pain est bien mouillé par le jus des tomates... rajouter éventuellement une cuillère à soupe de vinaigre à l'ensemble et rectifier l’assaisonnement selon votre goût puis filmer à nouveau et laisser au frais encore une heure ou deux afin que le pain continue d'absorber le jus des tomates et que les saveurs se mélangent.
Au moment de servir, disposer des copeaux de pecorino et décorer d'un peu de basilic.








... Pour en savoir davantage et entendre une vraie recette familiale Toscane, prenez plaisir à écouter la chronique d'Elvira Masson enregistrée au restaurant italien  l'Oenosteria  pour l'émission "On va déguster" sur  la cuisine des restes (oui, encore sur France Inter...) - des minutes 32 à 36...
   ... et aussi un article très intéressant  du journaliste culinaire François-Régis Gaudry sur cette cuisine de pauvre italienne : "La cucina povera, caprice gastronomique" ses origines, ses plats typiques et ses détournements...



Et pour vous, la panzanella, ça évoque quoi ?!