mercredi 27 novembre 2013

Les sobas, le tofu et moi...





Les sobas et moi, c'est une grande histoire d'amour... depuis que j'y ai goûté au Japon, je ne me lasse pas de ces délicieuses pâtes au sarrasin que je déguste chaudes ou froides, le plus souvent accompagnées de légumes de saison, de shoyu et de sésame - les variations sont infinies ou presque...

Faciles à trouver en version bio de qualité, leur richesse en sarrasin permet un apport très intéressant en acides aminés essentiels même si c'est avant tout pour leur goût que je les apprécie !






Le tofu et moi en revanche, c'est une histoire compliquée !...lui aussi je l'ai goûté pour la première fois là-bas, à Kyoto, dans un de ces merveilleux restaurants qui bordent le Chemin de la Philosophie et qui s'en font une spécialité - on peut y déguster un repas entier de tofu sous ses formes les plus variées - puis j'ai remis ça le voyage d'après où j'ai goûté le fameux tofu des temples bouddhistes du Koyasan - néanmoins rien à faire, je n'y arrivais pas...






Mais il s'avère que je suis capable d'être sacrément têtue moi !...
Alors j'insiste encore et encore et puis je teste les textures et les goûts et j'essaie d'apprivoiser la bête - qui reste pour le moins étrange et récalcitrante...

Je garde néanmoins un souvenir ému d'une dégustation imprévue sur un coin de table chez ISSE à Paris l'année dernière, d'un petit bloc de tofu tout frais, fabriqué avec la plus grande attention dans la boutique même à partir du Tonyu et du Nigari qui y sont proposés - la spontanéité et la gentillesse des japonaises présentes, ce morceau de tofu délicat et pur, simplement arrosé d'une sauce soja dont le goût sublime était à lui seul le Japon - tout a concouru en cet instant à émerveiller mes papilles et à ravir mon esprit et à me dire que oui, le tofu idéal existe mais il est difficile à rencontrer et peut-être pour moi restera-t-il une question d'instant...et d'exception...


  En attendant, j’échafaude donc des projets de tofu maison mais je ne m'y suis toujours pas mise - comme quoi je peux être obstinée et velléitaire - car je veux l'apprécier moi, j'y tiens absolument !... 
  En attendant, j'approche timidement les variantes proposées dans les épiceries bio mais suis régulièrement déçue par une texture souvent trop élastique, un goût trop passe-partout - qui pour certains en fait l'apanage de la cuisine veggie car il s'imprègne des parfums d'enrobages et de marinades diverses au contact desquels on le place - alors que je souhaite obstinément l'aimer pour lui même...
  En attendant, le tofu soyeux est néanmoins devenu mon ami et je l'incorpore à mes soupes pour apporter du velouté, à l'appareil de mes quiches en remplacement de la crème fraîche et oui, la mousse au chocolat et au tofu soyeux est réellement une délicieuse trouvaille !...mais il est un cas à part...

Et en  attendant encore de goûter une version lacto fermentée au tamari dont j'entends le plus grand bien, j'arrive à me régaler avec une préparation proposée par Taifun (et non, cet article n'est pas sponsorisé !) - des filets de tofu à l'ail des ours - dont je me suis servie pour cette recette.


J'ai choisi de faire une sauce au parfum de cacahuète et de shoyu pour enrober les sobas - et quels que soient les légumes de saison utilisés, je ne peux m'empêcher d'y ajouter de l'avocat car je trouve qu'il se marrie parfaitement avec elles - comme dans cette recette précédente - ainsi que du sésame bien évidemment !






Les ingrédients pour 2 personnes :
 * 160g de Sobas (ma préférence va vers les sobas de la marque Lima - elles existent en version 40% de sarrasin mais aussi au sarrasin pur pour les intolérants au gluten (dommage que je ne trouve pas ces dernières dans mes épiceries habituelles)  -   4 petites cébettes, 1 petit choux Romanesco, 1 avocat, 1 ou 2 filets de tofu à l'ail des ours, sésame banc et noir, un peu de jus de citron -
  *  pour la sauce : 1 cuillère à soupe pas trop bombée de purée d'arachide (je la préfère au beurre de cacahuète souvent enrichi en sucre et en sel mais il conviendra très bien aussi si c'est lui que vous avez dans vos placards), 3 cuillères à soupe de shoyu, 3 cuillère à soupe d'huile de colza, 1 cuillère à soupe de mirin, quelques tours de poivre du moulin, 1 pouce de gingembre frais râpé.

Préparer la sauce en diluant tous les ingrédients dans un petit ramequin et mettre de côté.
Nettoyer et émincer les cébettes, les mettre de côté.
Émincer l'avocat en tranches fines,éventuellement verser dessus un petit filet de citron si vous avez peur qu'il noircisse  et réserver.
Passer le choux Romanesco sous l'eau fraîche, le détailler en fleurettes et faire cuire dans de l'eau salée avec une pincée de bicarbonate de soude (pour une meilleure digestibilité et pour lui conserver une jolie couleur) soit à part si vous l'aimez très tendre (c'est ce que j'ai fait pour ma part), soit en même temps que les sobas qui cuisent en général 6 minutes, si vous l'aimez croquant.
Pendant ce temps, détailler les filets de tofu en lamelles et les faire réchauffer à sec dans une petite poêle.
Égoutter les pâtes et le Romaneso, ajouter environ 1 cuillère à soupe de graines sésame mélangées puis la sauce et bien remuer pour enrober les sobas.
Dresser les pâtes avec le choux dans deux assiettes et y disposer l'avocat, les cébettes et le tofu... c'est prêt !



...
 Pour finir, deux conseils de lecture relatifs au Japon :

 * l'un est un magnifique carnet de voyage réalisé avec talent par Rémi Maynègre et Sandrine Garcia qui emmènent le lecteur  à la découverte du Koyasan, mont sacré au Japon et haut lieu de pèlerinage bouddhiste - j'ai marché sur leurs pas et me suis retrouvée avec plaisir dans ce lieu où j'ai eu la chance de passer quelques jours...   (Voyage au Japon - Tome 2 : Koyasan / éditions CFSL IMK)






 * l'autre est un livre de cuisine qui vient d'être publié par les éditions Hachette Cuisine  : "Tokyo, 55 recettes traditionnelles en provenance du Soleil Levant"  dont l'auteur - Loïc Hanno - n'est autre que le Loïc du blog La marande... une autre très belle invitation au voyage, gustative celle-ci, que je feuillette depuis quelques jours avec délice ! 


...et peut-être y reviendrais-je prochainement sur ces pages avec une recette sucrée dont je raffole...





vendredi 25 octobre 2013

La fin des haricots... et pourtant, pourtant*...




Mes passages se font rares sur ce blog ces derniers temps - (non non je ne cherche pas à me faire désirer, loin de là !) - et les recettes encore plus, c'est vrai...


C'est que derrière les pages de ce blog - comme chez vous d'ailleurs - la vie s'agite (ou parfois stagne !) et prend le pas sur le désir et l'énergie de publier.
Et puis il y a aussi du changement dans la cuisine de la maison - non pas de l'ordre de travaux quelconques mais  plutôt d'une petite révolution - révélation ?! - végétarienne...
Difficile d'écrire et de donner à voir de nouvelles recettes lorsque l'on tâtonne soi même et que l'on est à la recherche d'une nouvelle voie culinaire que l'on voudrait à la fois goûteuse, équilibrée et esthétique...










Absolument rien d'extraordinaire ni d'innovant dans cette recette néanmoins - plutôt un bon vieux classique dont on voudrait profiter encore une fois avant que ce soit vraiment la fin des haricots frais et des tomates de saison...

La sauge remplace ici avantageusement le basilic qui a embaumé les plats de l'été - et c'est finalement le regard qui change lorsque les légumineuses viennent prendre la place des protéines d'origine carnée...








La recette est simplissime et se passerait presque de mots, je vais donc faire court :

Il vous faudra pour un repas pour 2 personnes (et qu'il en reste !) : 1 kg de haricots Borlotti, 3 gousses d'ail (ici de l'ail rose de Lautrec, mon préféré), 1 oignon doux, 3 belles tomates, un bouquet de feuilles de sauge fraîche, de l'origan séché, sel, poivre, piment d’Espelette, huile d'olive.

Dans une grande cocotte, faire revenir rapidement l'ail haché et l'oignon émincé dans une généreuse cuillère à soupe d'huile d'olive - ne pas laisser dorer - puis rajouter les tomates coupées en dés, laisser mijoter 5 minutes à feu moyen en rajoutant le poivre, le piment d’Espelette, l'origan et quelques feuilles de sauge.
Enfin, ajouter les haricots écossés et rincés, bien remuer puis rajouter de l'eau à hauteur et laisser cuire 1 heure à couvert - attendre la fin de la cuisson pour saler  et rectifier l’assaisonnement.
A la fin de la cuisson, une fois le feu éteint, déposer 2 jolies branches de sauge sur les haricots et fermer la cocotte, elles vont continuer à infuser et parfumer son contenu.

Pour ma part j'aime beaucoup déguster cette recette froide en été et plutôt tiède que chaude en ce moment... à vous de voir...








Alors, en attendant de proposer ici de vrais plats complets végétariens, un petit tour de certaines recettes grâce auxquelles je fais quelques pas de plus - sur des blogs de tendance veggie que j'affectionne particulièrement :

  * des falafels tout vert chez Green Kitchen Stories,
  * des sobas dans tous leurs états chez Love and Lemon,
  * des gyozas à tomber chez The First Mess (mais absolument tout est à tomber chez elle !),
  * des salades colorées et énergisantes chez  My New Roots,
  * du tofu qui fait enfin envie chez Sprouted Kitchen et 101 Cookbooks...



...et puis un conseil de lecture - le dernier livre de Clémence Catz sorti ce mois ci aux éditions La Plage - je viens juste de le trouver au salon Artémisia de Marseille et il m'a l'air très prometteur !





Et vous qui passez par ici, peut être que le végétarisme ou le véganisme vous a déjà conquis(e) - à moins que vous aussi soyez en cours de "conversion" ?!
Votre témoignage, votre avis, vos conseils et suggestions sont les bienvenus !




  *et pourtant, pourtant...  est déjà le titre d'un précédent article parlant aussi de changement et d'évolution mais fait surtout référence à un magnifique haiku du poète japonais Kobayashi Issa que j'affectionne particulièrement...






lundi 7 octobre 2013

Les Croqueurs de Pommes...





Ce week-end, l'association des Croqueurs de Pommes ouvrait les portes de son verger de Puyricard au public - l'occasion de se promener au milieu des arbres, d'en savoir davantage sur ce groupement de bénévoles... et de ramener de belles pommes bien sûr !








L'association des Croqueurs de Pommes est une association nationale qui se divise en quelques 60 sections dont celle de Provence-Alpes-Côte d'Azur -  celle-ci se nomme "Li vieil pero".

Forte de 280 adhérents, cette équipe se consacre à la recherche et à la sauvegarde des variétés fruitières anciennes - pommes, poires, abricots, cerises, pêches, figues, amandes - de la région.

Comme il est précisé dans leur présentation, " il s'agit là de pallier les excès générés par les règles du marché qui concentrent la production fruitière sur quelques variétés répondant aux critères commerciaux du moment, en entrainant inexorablement la disparition de tout un patrimoine fruitier.
Cette diversité des variétés de fruits anciennes et locales est une grande richesse; en plus de leur saveur souvent originale, ces variétés de fruits sont adaptées au terroir et au climat et par conséquent, sont naturellement plus résistantes que les variétés commercialisées.
Elle nécessiteront peu ou pas de traitement alors que les variétés commercialisées en recevront plusieurs dizaines avant d'arriver sur nos tables."







Chaque mardi, les membres de l'association se retrouvent sur le verger de sauvegarde de Puyricard - près d'Aix en Provence - pour planter, greffer, entretenir et multiplier les variétés anciennes retrouvées.
C'est ainsi que les anciens ou les plus initiés transmettent leur savoir arboricole par l'intermédiaire d'ateliers pratiques et de conférences ouvertes aux adhérents.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur cette association et trouver la section proche de chez vous, rendez-vous sur leur site.









Merci à eux de préserver cette si précieuse biodiversité tellement menacée par le monopole des firmes agro-alimentaires et de nous permettre de découvrir les nombreuses saveurs de tous ces fruits produits avec savoir, amour et naturel !





dimanche 22 septembre 2013

Radieuse cité...













 




 












 Si vous souhaitez en savoir plus sur la Cité Radieuse de Le Corbusier sise à Marseille, allez donc faire un tour ici...

... et pour une présentation de son centre d'art - le MaMo - c'est par !







lundi 15 juillet 2013

Bons baisers de Biarritz !...






























 Biarritz, fin juin début juillet : ses jardins verdoyants, ses massifs d'hortensias, sa plage principale aux tentes colorées, ses timides baigneurs, ses surfeurs obstinés, son phare immuable, son Port Vieux, son rocher de la Vierge, son air frais et... son calme avant la tempête touristique de l'été !






lundi 1 juillet 2013

Ô mon MUCEM ! - petites digressions marseillaises...









Je vous le dis tout net : le MUCEM est à moi - en fait, je rectifie : le MUCEM appartient aux marseillais, oui, à chacun d'entre eux - car on en a bavé pour l'avoir celui là et on nous en a rebattu les oreilles depuis des mois et des mois au même titre qu'on nous a bien saoulé avec "Marseille, Capitale de la Culture 2013" ! - donc, légitimement elle nous appartient la bête (belle !) mais il va falloir l'apprivoiser...

... J'en ai quand même mis du temps avant d'aller le visiter ce Musée des civilisations d'Europe et de la Méditerranée - et quand je dis visiter, ce serait plutôt explorer car je n'ai encore vu aucune exposition  -
 je ne l'ai qu'approché pour l'instant après maintes tergiversations, a priori divers et... peur de la bousculade...

Finalement cela valait bien la peine de se décider par un dimanche ensoleillé, l'évènement draine du monde il est vrai et la file d'attente est longue pour accéder aux salles - mais la balade vaut le coup.
Une fois le Vieux Port longé jusqu'au fort Saint Jean, il suffit d'emprunter la passerelle pour atteindre le cube dentelé qui se découpe entre ciel et mer...
La vue est magnifique et les jours comme une broderie ou un moucharabieh laissent apparaître successivement les voiliers quittant le port ou les visiteurs affairés.

Remercions l'architecte à la gouaille toute méditerranéenne et au franc parler tour à tour agaçant puis séduisant (comme Marseille à vrai dire) - Rudy Ricciotti - pour son âpreté et son obstination depuis près de dix ans mises au service de cette très belle réalisation que l'on peut qualifier d’œuvre d'art...










 ...et c'est vrai que Marseille bouge ces derniers mois - car, à moins que vous sortiez d'hibernation ou tombiez de la lune, vous n'aurez pu échapper au grand débarquement de la culture à Marseille !...

Ce à quoi je rétorquerais : Marseille n'a pas attendu d'être sacrée capitale pour s'adonner à la culture - et de façon toujours très ambivalente, elle peut néanmoins remercier ses voisines Aix en Provence (ah, le Festival d'Art Lyrique et le Pavillon Noir d'Angelin Prejlocaj !!) et Arles (oh, les Rencontres Internationales de la Photographie !) - entre autres, d'avoir rehaussé son aura...

Depuis février c'est donc le grand déferlement  - de travaux tout d'abord avec un Vieux Port éventré et faisant peine à voir mais s’enorgueillissant dorénavant d'une très vaste esplanade et d'un préau miroitant propice à des photos dénuées de sens - il continue d’accueillir son fameux marché au poisson matinal...













Se succèdent aussi des initiatives incongrues - des champs de lavande sur la place Bargemon jouxtant la mairie, où butinent ardemment de vraies abeilles autour de fausses ruches aux couleurs effarantes...
De drôles et étranges sculptures parsèment tout le tour du Vieux Port sans trop de cohérence artistique...


 




 A vrai dire, malgré le Pavillon M - centre névralgique censé guider le visiteur et sis lui aussi près de la mairie - il y a de quoi se sentir déboussolé face à l'afflux des installations, manifestations et autres expositions aussi bien officielles qu’appartenant au "off", parmi lesquelles il s'agit de trouver du sens et de la cohésion alors qu'il y en a peu...

L'offre est bien là mais proposée de façon désordonnée et anarchique - apparemment beaucoup de marseillais partagent d'ailleurs cet avis - mais pouvait on réellement s'attendre à davantage de rigueur et de cohérence de la part de Marseille, ville indisciplinée par excellence ?!





 Allez, sur ces impressions de toute évidence mitigées, je vous laisse avec une image de la transhumance  -     3000 moutons et belles chèvres du Rove sur le Vieux Port, des camarguais sublimes (je parle des chevaux...) et une femme centaure - de quoi attirer les foules..au détriment de la visibilité...





......




dimanche 7 avril 2013

Keep calm... and eat peanut butter cookies !...







Ok, ok, chez moi en ce moment il pleut un jour sur deux  - et chez vous peut-être tous les jours si vous n'habitez pas dans le sud - on a toujours pas éteint le chauffage et on devrait même pas se plaindre car il y a peu il neigeait encore en Bretagne...
D'accord, d'accord, j'ai été très optimiste la dernière fois avec mes histoires bucoliques de fleurs, d'abeilles butineuses et de canettes pondeuses...
C'est vrai, j'avoue, je veux tellement y croire - car après tout on a largement dépassé le 21 mars non ? - que je prends mes rêves pour la réalité...
Voilà, on en revient toujours au même discours : "il n'y a plus de saisons ma pauv'dame, si c'est pas malheureux ce temps tout détraqué !"...


Alors on attend encore un peu, on reste calme, on respire un grand coup et on se réconforte avec une recette à se damner - non non, je n'exagère pas - ce sont les meilleurs cookies au beurre de cacahuète que j'ai jamais mangé !

Il s'agit d'une recette de Rudolph Reindeer trouvée aux alentours de Noël sur le blog  "White On Rice Couple" (encore un blog américain qui vaut le détour...), joliment illustrée par un clip ludique et régressif - de quoi occuper vos enfants par une après-midi pluvieuse peut-être ?! - dont je ne me lasse pas et que je suis ravie de vous faire partager ici...









La recette originale est disponible .

Pour ma version quelque peu enrichie en beurre de cacahuète (oui oui, j'assume mes addictions !) il vous faudra les ingrédients suivants : 210g de vergeoise brune ou blonde, 110g de beurre doux, 340g de beurre de cacahuète crémeux, 1 cuillère à café d'extrait de vanille, 1 bel œuf, 1 cuillère à café de levure chimique, 1 cuillère à café de bicarbonate alimentaire, 1/2 cuillère à café de fleur de sel, 190g de farine de blé T80.

Tamiser la farine dans un saladier avec la levure et le bicarbonate puis ajouter la fleur de sel, mélanger et réserver.
Déposer le beurre mou coupé en morceaux dans un saladier, le battre avec un fouet électrique 1 à 2 minutes puis rajouter la vergeoise et continuer à battre jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Ajouter l’œuf entier  et l'extrait de vanille, battre à nouveau, ajouter le beurre de cacahuète et mélanger encore 5 minutes au batteur, racler les projections déposées sur les bords avec une spatule en silicone si besoin.
Verser le mélange sec sur cette préparation et battre encore jusqu'à ce que toute la farine soit bien incorporée.

Préparer une plaque à pâtisserie en y disposant une feuille de papier sulfurisé ou un tapis de cuisson en silicone et préchauffer le four Th7.

Prélever de petites quantités de pâte dans le saladier - 20à 25g - et former des boules régulières roulées entre vos deux paumes puis déposer ces boules espacées d'au moins 5cm sur la plaque à patisserie.
Avant d'enfourner, aplatir légèrement chaque boule d'une pression de vos doigts.
Faire cuire 12 à 14 minutes en oubliant pas de retourner la plaque à mi temps pour une cuisson plus harmonieuse. Les biscuits doivent être légèrement colorés en fin de cuisson. Attendre qu'ils tiédissent avant de les disposer sur un plat car ils sont très friables.
En 3 fournées vous obtiendrez ainsi un peu plus d'une trentaine de sablés... mais non ce n'est pas trop !...











































Ces biscuits se conservent très bien 5 à 6 jours enfermés dans une boite hermétique - reste à savoir si vous tiendrez aussi longtemps !
...allez, vous penserez au maillot quand il fera vraiment beau...






mercredi 20 mars 2013

Parce qu'il faut bien y croire !... Salade de fin d'hiver - riz rouge, fenouil, feta et graines germées...





Parce que malgré la pluie de ces derniers jours, l'air est néanmoins chargé de prommesses...
Parce que les giboulées de mars, c'est quand même un signe !
Parce que les oiseaux chantent à nouveau le matin avec un je ne sais quoi de guilleret...
Parce que les prunus de la rue d'à côté s'ornent de petites fleurs rosées...
Parce que les cerisiers japonais eux aussi s'épanouissent là-bas, je le sais !...

... alors le printemps est pour bientôt, vraiment, il faut y croire !...



Et pour conjurer cet hiver qui renâcle à s'effacer, une petite salade pleine d'énergie et de croquant !







Les ingrédients pour une salade-repas pour 2 personnes :
  * 140g de riz rouge (le mien vient de camargue...),
  * 2 bulbes de fenouil moyens,
  * 100g de feta,
  * 1 poignée de graines germées d'un mélange de radis,
  * 1 poignée de graines germées de haricots mungos,
  * 1 poignée d'amandes effilées légèrement toastées,
  * 1 bonne cuillère à soupe de graines de tournesol,
  * le jus d'un demi citron,
  * huile d'olive,
  * vinaigre balsamique blanc,
  * sel et poivre du moulin.








Faire cuire le riz rouge selon les indications - en général une trentaine de minutes - dans de l'eau bouillante salée. A la fin de la cuisson, verser le riz dans une passoire, le passer sou l'eau froide et l'égoutter avec application puis laisser refroidir au fond d'un saladier.
Faire revenir les amandes effilées à sec dans une poêle chaude jusqu'à ce qu'elles soient légèrement colorées.
Préparer l'assaisonnement en mélangeant le jus d'un demi citron, deux cuillères à soupe (pas trop remplies) d'huile d'olive et la même quantité de vinaigre balsamique blanc, le sel et le poivre selon votre goût.
Une fois le riz refroidi, émietter la feta au dessus du saladier, ajouter le fenouil émincé, les graines de tournesol, assaisonner et mélanger le tout.
Disperser les graines germées et les amandes effilées sur la salade et rectifier l’assaisonnement si nécessaire...


Nous on l'a dégustée avec un œuf de canette cuit au plat et  bien crémeux déposé dessus...








Alors, si les cannettes pondent et que les abeilles butinent, c'est bien le printemps non ?!

      ... est-ce que je vous raconte ça moi, comme dirait Dorian...






vendredi 15 mars 2013

Histoire sans paroles*...










Quand même, je vous donne mon adaptation de cette recette* qui est un pur délice :

   * environ 200g de farine T65
   * 1/2 sachet de levure chimique
   * 40g de beurre aux cristaux de sel - ou demi sel
   * 1 petit oeuf
   * 25g de sucre roux
   * 1 cuillère à café d'extrait de vanille
   * le zeste d'un demi citron bio ou non traité
   * le zeste d'une demi orange bio ou non traitée
   * 1 bouchon de rhum ambré
   * sucre glace


Dans un grand saladier battre à la fourchette l’œuf, le sucre et le beurre fondu tiédi puis rajouter le rhum, la vanille et les zestes.
Tamiser ensemble la farine et la levure et verser une partie de ce mélange à la première préparation en continuant de battre à la fourchette.
Lorsqu'une boule commence à se former, transvaser le reste de farine et la pâte sur un plan de travail et pétrir jusqu'à ce que la pâte soit homogène et non collante, cela est assez rapide et il est possible qu'il vous reste un peu de farine...n'insistez pas et emballer la pâte dans un torchon, laisser reposer 30 minutes au moins.

Étaler ensuite la pâte sur votre plan de travail fariné et des couper des bandes pas trop larges - avec une roulette à roue crantée c'est plus joli !

Jeter les bandes dans l'huile de friture chaude et ne pas oublier de tourner les bugnes pendant la cuisson dès qu'elles sont bien gonflées.
Les déposer au fur et à mesure sur du papier absorbant puis, lorsqu'elles ont refroidi, les installer dans un plat et saupoudrer généreusement de sucre glace.



* il y a aussi des histoires "Sans titre",
* recette d'Yvan Cadiou trouvée sur le dernier magazine Naturalia,
* carte postale Anémones de Caroline Briel commandée sur son shop...





dimanche 3 mars 2013

Le gigot de sept heures et les financiers au thé vert...






Tiens, un petit tour par ici avec deux recettes faciles et néanmoins délicieuses qui vont nous régaler ce dimanche...


 Le gigot de sept heures, je l'ai découvert il y a peu après en avoir beaucoup entendu parler et c'est grâce au livre de Katie Quinn Davis que j'ai décidé de me lancer.
...la cuisson prolongée à four doux donne une chair tendre qui se délite sans même avoir besoin d'être coupée, un régal !
...néanmoins, l'idée d'envelopper un beau gigot d'agneau soigneusement choisi dans du papier d'aluminium me laissait dubitative - le choix du contenant ne me paraissait pas très sain - j'ai donc opté pour un gigot d'agneau désossé et l'utilisation d'une cocotte en fonte et le résultat est à la hauteur de mes espérances !
Le plus, c'est de pouvoir déposer au fond de la cocotte un tapis de légumes de votre choix qui vont lentement parfumer la viande pendant les sept heures de cuisson - et puis aussi, c'est vraiment une recette de flemmarde : peu d'efforts pour beaucoup d'effet, idéale si vous avez des invités  !!







Verser un filet d'huile d'olive au fond d'une grande cocotte en fonte puis déposer 4 à 5 gousses d'ail rose ou violet en chemise, deux oignons émincés, deux belles carottes coupées en tranches fines, deux petits morceaux de gingembre épluché - avec simplement de belles cébettes fraiches émincées c'est délicieux aussi - puis verser 2 cuillères à soupe de tamari et environ 30cl de bouillon de légumes pour avoir un fond humide (j'ai utilisé du bouillon Ariaké à défaut de bouillon fait maison à portée de main).
Rajouter quelques grains de poivre entiers ou un mélange de baies entières puis mélanger le tout.
Déposer ensuite un demi bouquet de coriandre sur ce tapis de légumes et installer le gigot d'agneau sur le dessus.
Saler et poivrer la viande... éventuellement on peut pratiquer des entailles dans la chair et y glisser des demi gousses d'ail épluchées pour encore plus de saveur...
Fermer la cocotte avec son couvercle et enfourner (four froid) pour sept heures de cuisson Th 4/5 soit environ 140°C.
Surveiller quand même un peu -  au bout de quatre heures, retourner le gigot pour que le dessus ne soit pas trop sec et rajouter une dose de bouillon, répéter encore une fois cette opération si vous jugez qu'il n'y a pas assez de jus et que la viande vous semble trop sèche.
Servir avec des pâtes mélangées au jus et aux légumes de cuisson...




Pour les financiers au matcha j'ai utilisé la recette de Mélopapilles que vous trouverez ici...

Les miens sont ronds, je n'ai toujours pas de moule adapté pour de "vrais" financiers... la recette est néanmoins elle aussi simple et délicieuse... quand au goût du matcha, il m'avait vraiment manqué !






Pour une vingtaine de financiers traditionnels - ou ici douze empreintes à muffin - il vous faudra : 50g de farine, 50g de poudre d'amande, 150g de sucre (sucre glace pour moi), 2 cuillères à café de thé vert Matcha, un peu de vanille en poudre, une pincée de sel, 4 blancs d'oeufs, 75g de beurre.

Faire fondre le beurre dans une petite casserole jusqu'à obtenir une coloration noisette puis laisser tiédir.
Beurrer généreusement les moules choisis.
Rassembler tous les ingrédients secs dans un saladier puis rajouter les blancs d’œufs non battus et bien mélanger avec un fouet. 
Rajouter le beurre tiédi et mélanger encore jusqu'à obtention d'une pâte homogène.
Verser dans les moules et faire cuire 15 à 20 minutes  - four chaud, 200°C.
Démouler dès la sortie du four.





...déguster en fermant les yeux et en vous imaginant là bas...
            ...oui, assis(e) au soleil, juste là, à contempler la beauté de ce jardin et à savourer la douceur ineffable qui se dégage de ce merveilleux temple...





                                                                                                                                ............



mardi 8 janvier 2013

Misao et Fukumaru...



  Une belle histoire d'amour pour commencer l'année : celle d'une "mémé" japonaise et de son chat aux yeux vairons...  Des photos publiées par le petit fils de Misao  -  Miyoko Ihara  - dans un ouvrage que vous pourrez trouver ici si vous voulez en voir davantage...
























 































 Les photos de cet article viennent de cette page...
 Merci au talentueux blogger de "Make it easy" qui est souvent une source d'inspiration originale et poétique...
 Le titre du livre original de Miyoko Ihara est" Misao the Big Mama and Fukumaru the cat"...
   ...longue vie à eux !