Zazouille et cie...
jeudi 20 mars 2014
mercredi 19 février 2014
A Venise il y a peu, j'ai eu deux fois vingt ans...
mercredi 27 novembre 2013
Les sobas, le tofu et moi...
Les sobas et moi, c'est une grande histoire d'amour... depuis que j'y ai goûté au Japon, je ne me lasse pas de ces délicieuses pâtes au sarrasin que je déguste chaudes ou froides, le plus souvent accompagnées de légumes de saison, de shoyu et de sésame - les variations sont infinies ou presque...
Faciles à trouver en version bio de qualité, leur richesse en sarrasin permet un apport très intéressant en acides aminés essentiels même si c'est avant tout pour leur goût que je les apprécie !
Le tofu et moi en revanche, c'est une histoire compliquée !...lui aussi je l'ai goûté pour la première fois là-bas, à Kyoto, dans un de ces merveilleux restaurants qui bordent le Chemin de la Philosophie et qui s'en font une spécialité - on peut y déguster un repas entier de tofu sous ses formes les plus variées - puis j'ai remis ça le voyage d'après où j'ai goûté le fameux tofu des temples bouddhistes du Koyasan - néanmoins rien à faire, je n'y arrivais pas...
Mais il s'avère que je suis capable d'être sacrément têtue moi !...
Alors j'insiste encore et encore et puis je teste les textures et les goûts et j'essaie d'apprivoiser la bête - qui reste pour le moins étrange et récalcitrante...
Je garde néanmoins un souvenir ému d'une dégustation imprévue sur un coin de table chez ISSE à Paris l'année dernière, d'un petit bloc de tofu tout frais, fabriqué avec la plus grande attention dans la boutique même à partir du Tonyu et du Nigari qui y sont proposés - la spontanéité et la gentillesse des japonaises présentes, ce morceau de tofu délicat et pur, simplement arrosé d'une sauce soja dont le goût sublime était à lui seul le Japon - tout a concouru en cet instant à émerveiller mes papilles et à ravir mon esprit et à me dire que oui, le tofu idéal existe mais il est difficile à rencontrer et peut-être pour moi restera-t-il une question d'instant...et d'exception...
En attendant, j’échafaude donc des projets de tofu maison mais je ne m'y suis toujours pas mise - comme quoi je peux être obstinée et velléitaire - car je veux l'apprécier moi, j'y tiens absolument !...
En attendant, j'approche timidement les variantes proposées dans les épiceries bio mais suis régulièrement déçue par une texture souvent trop élastique, un goût trop passe-partout - qui pour certains en fait l'apanage de la cuisine veggie car il s'imprègne des parfums d'enrobages et de marinades diverses au contact desquels on le place - alors que je souhaite obstinément l'aimer pour lui même...
En attendant, le tofu soyeux est néanmoins devenu mon ami et je l'incorpore à mes soupes pour apporter du velouté, à l'appareil de mes quiches en remplacement de la crème fraîche et oui, la mousse au chocolat et au tofu soyeux est réellement une délicieuse trouvaille !...mais il est un cas à part...
Et en attendant encore de goûter une version lacto fermentée au tamari dont j'entends le plus grand bien, j'arrive à me régaler avec une préparation proposée par Taifun (et non, cet article n'est pas sponsorisé !) - des filets de tofu à l'ail des ours - dont je me suis servie pour cette recette.
J'ai choisi de faire une sauce au parfum de cacahuète et de shoyu pour enrober les sobas - et quels que soient les légumes de saison utilisés, je ne peux m'empêcher d'y ajouter de l'avocat car je trouve qu'il se marrie parfaitement avec elles - comme dans cette recette précédente - ainsi que du sésame bien évidemment !
Les ingrédients pour 2 personnes :
* 160g de Sobas (ma préférence va vers les sobas de la marque Lima - elles existent en version 40% de sarrasin mais aussi au sarrasin pur pour les intolérants au gluten (dommage que je ne trouve pas ces dernières dans mes épiceries habituelles) - 4 petites cébettes, 1 petit choux Romanesco, 1 avocat, 1 ou 2 filets de tofu à l'ail des ours, sésame banc et noir, un peu de jus de citron -
* pour la sauce : 1 cuillère à soupe pas trop bombée de purée d'arachide (je la préfère au beurre de cacahuète souvent enrichi en sucre et en sel mais il conviendra très bien aussi si c'est lui que vous avez dans vos placards), 3 cuillères à soupe de shoyu, 3 cuillère à soupe d'huile de colza, 1 cuillère à soupe de mirin, quelques tours de poivre du moulin, 1 pouce de gingembre frais râpé.
Préparer la sauce en diluant tous les ingrédients dans un petit ramequin et mettre de côté.
Nettoyer et émincer les cébettes, les mettre de côté.
Émincer l'avocat en tranches fines,éventuellement verser dessus un petit filet de citron si vous avez peur qu'il noircisse et réserver.
Passer le choux Romanesco sous l'eau fraîche, le détailler en fleurettes et faire cuire dans de l'eau salée avec une pincée de bicarbonate de soude (pour une meilleure digestibilité et pour lui conserver une jolie couleur) soit à part si vous l'aimez très tendre (c'est ce que j'ai fait pour ma part), soit en même temps que les sobas qui cuisent en général 6 minutes, si vous l'aimez croquant.
Pendant ce temps, détailler les filets de tofu en lamelles et les faire réchauffer à sec dans une petite poêle.
Égoutter les pâtes et le Romaneso, ajouter environ 1 cuillère à soupe de graines sésame mélangées puis la sauce et bien remuer pour enrober les sobas.
Dresser les pâtes avec le choux dans deux assiettes et y disposer l'avocat, les cébettes et le tofu... c'est prêt !
...
Pour finir, deux conseils de lecture relatifs au Japon :
* l'un est un magnifique carnet de voyage réalisé avec talent par Rémi Maynègre et Sandrine Garcia qui emmènent le lecteur à la découverte du Koyasan, mont sacré au Japon et haut lieu de pèlerinage bouddhiste - j'ai marché sur leurs pas et me suis retrouvée avec plaisir dans ce lieu où j'ai eu la chance de passer quelques jours... (Voyage au Japon - Tome 2 : Koyasan / éditions CFSL IMK)
* l'autre est un livre de cuisine qui vient d'être publié par les éditions Hachette Cuisine : "Tokyo, 55 recettes traditionnelles en provenance du Soleil Levant" dont l'auteur - Loïc Hanno - n'est autre que le Loïc du blog La marande... une autre très belle invitation au voyage, gustative celle-ci, que je feuillette depuis quelques jours avec délice !
...et peut-être y reviendrais-je prochainement sur ces pages avec une recette sucrée dont je raffole...
vendredi 25 octobre 2013
La fin des haricots... et pourtant, pourtant*...
Mes passages se font rares sur ce blog ces derniers temps - (non non je ne cherche pas à me faire désirer, loin de là !) - et les recettes encore plus, c'est vrai...
C'est que derrière les pages de ce blog - comme chez vous d'ailleurs - la vie s'agite (ou parfois stagne !) et prend le pas sur le désir et l'énergie de publier.
Et puis il y a aussi du changement dans la cuisine de la maison - non pas de l'ordre de travaux quelconques mais plutôt d'une petite révolution - révélation ?! - végétarienne...
Difficile d'écrire et de donner à voir de nouvelles recettes lorsque l'on tâtonne soi même et que l'on est à la recherche d'une nouvelle voie culinaire que l'on voudrait à la fois goûteuse, équilibrée et esthétique...
Absolument rien d'extraordinaire ni d'innovant dans cette recette néanmoins - plutôt un bon vieux classique dont on voudrait profiter encore une fois avant que ce soit vraiment la fin des haricots frais et des tomates de saison...
La sauge remplace ici avantageusement le basilic qui a embaumé les plats de l'été - et c'est finalement le regard qui change lorsque les légumineuses viennent prendre la place des protéines d'origine carnée...
La recette est simplissime et se passerait presque de mots, je vais donc faire court :
Il vous faudra pour un repas pour 2 personnes (et qu'il en reste !) : 1 kg de haricots Borlotti, 3 gousses d'ail (ici de l'ail rose de Lautrec, mon préféré), 1 oignon doux, 3 belles tomates, un bouquet de feuilles de sauge fraîche, de l'origan séché, sel, poivre, piment d’Espelette, huile d'olive.
Dans une grande cocotte, faire revenir rapidement l'ail haché et l'oignon émincé dans une généreuse cuillère à soupe d'huile d'olive - ne pas laisser dorer - puis rajouter les tomates coupées en dés, laisser mijoter 5 minutes à feu moyen en rajoutant le poivre, le piment d’Espelette, l'origan et quelques feuilles de sauge.
Enfin, ajouter les haricots écossés et rincés, bien remuer puis rajouter de l'eau à hauteur et laisser cuire 1 heure à couvert - attendre la fin de la cuisson pour saler et rectifier l’assaisonnement.
A la fin de la cuisson, une fois le feu éteint, déposer 2 jolies branches de sauge sur les haricots et fermer la cocotte, elles vont continuer à infuser et parfumer son contenu.
Pour ma part j'aime beaucoup déguster cette recette froide en été et plutôt tiède que chaude en ce moment... à vous de voir...
Alors, en attendant de proposer ici de vrais plats complets végétariens, un petit tour de certaines recettes grâce auxquelles je fais quelques pas de plus - sur des blogs de tendance veggie que j'affectionne particulièrement :
* des falafels tout vert chez Green Kitchen Stories,
* des sobas dans tous leurs états chez Love and Lemon,
* des gyozas à tomber chez The First Mess (mais absolument tout est à tomber chez elle !),
* des salades colorées et énergisantes chez My New Roots,
* du tofu qui fait enfin envie chez Sprouted Kitchen et 101 Cookbooks...
...et puis un conseil de lecture - le dernier livre de Clémence Catz sorti ce mois ci aux éditions La Plage - je viens juste de le trouver au salon Artémisia de Marseille et il m'a l'air très prometteur !
Et vous qui passez par ici, peut être que le végétarisme ou le véganisme vous a déjà conquis(e) - à moins que vous aussi soyez en cours de "conversion" ?!
Votre témoignage, votre avis, vos conseils et suggestions sont les bienvenus !
*et pourtant, pourtant... est déjà le titre d'un précédent article parlant aussi de changement et d'évolution mais fait surtout référence à un magnifique haiku du poète japonais Kobayashi Issa que j'affectionne particulièrement...
Votre témoignage, votre avis, vos conseils et suggestions sont les bienvenus !
*et pourtant, pourtant... est déjà le titre d'un précédent article parlant aussi de changement et d'évolution mais fait surtout référence à un magnifique haiku du poète japonais Kobayashi Issa que j'affectionne particulièrement...
lundi 7 octobre 2013
Les Croqueurs de Pommes...
Ce week-end, l'association des Croqueurs de Pommes ouvrait les portes de son verger de Puyricard au public - l'occasion de se promener au milieu des arbres, d'en savoir davantage sur ce groupement de bénévoles... et de ramener de belles pommes bien sûr !
L'association des Croqueurs de Pommes est une association nationale qui se divise en quelques 60 sections dont celle de Provence-Alpes-Côte d'Azur - celle-ci se nomme "Li vieil pero".
Forte de 280 adhérents, cette équipe se consacre à la recherche et à la sauvegarde des variétés fruitières anciennes - pommes, poires, abricots, cerises, pêches, figues, amandes - de la région.
Comme il est précisé dans leur présentation, " il s'agit là de pallier les excès générés par les règles du marché qui concentrent la production fruitière sur quelques variétés répondant aux critères commerciaux du moment, en entrainant inexorablement la disparition de tout un patrimoine fruitier.
Cette diversité des variétés de fruits anciennes et locales est une grande richesse; en plus de leur saveur souvent originale, ces variétés de fruits sont adaptées au terroir et au climat et par conséquent, sont naturellement plus résistantes que les variétés commercialisées.
Elle nécessiteront peu ou pas de traitement alors que les variétés commercialisées en recevront plusieurs dizaines avant d'arriver sur nos tables."
Chaque mardi, les membres de l'association se retrouvent sur le verger de sauvegarde de Puyricard - près d'Aix en Provence - pour planter, greffer, entretenir et multiplier les variétés anciennes retrouvées.
C'est ainsi que les anciens ou les plus initiés transmettent leur savoir arboricole par l'intermédiaire d'ateliers pratiques et de conférences ouvertes aux adhérents.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur cette association et trouver la section proche de chez vous, rendez-vous sur leur site.
Merci à eux de préserver cette si précieuse biodiversité tellement menacée par le monopole des firmes agro-alimentaires et de nous permettre de découvrir les nombreuses saveurs de tous ces fruits produits avec savoir, amour et naturel !
dimanche 22 septembre 2013
Radieuse cité...
Si vous souhaitez en savoir plus sur la Cité Radieuse de Le Corbusier sise à Marseille, allez donc faire un tour ici...
... et pour une présentation de son centre d'art - le MaMo - c'est par là !
lundi 15 juillet 2013
Bons baisers de Biarritz !...
Biarritz, fin juin début juillet : ses jardins verdoyants, ses massifs d'hortensias, sa plage principale aux tentes colorées, ses timides baigneurs, ses surfeurs obstinés, son phare immuable, son Port Vieux, son rocher de la Vierge, son air frais et... son calme avant la tempête touristique de l'été !
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